Julien Sagot
La Petite Boîte Noire présente

Julien Sagot

Événement en personne
15 avril 2015
20h00 / Entrée: 19h00

53 rue Wellington Nord, Sherbrooke, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter La Petite Boîte Noire à lapbnoire@gmail.com.

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Julien Sagot

Julien Sagot n’est pas devenu le bidouilleur et percussionniste inclassable que l’on connaît aujourd’hui du jour au lendemain. Sur le plan musical, son enfance fut d’abord marquée au sceau du chant choral, qu’il pratiqua pendant plusieurs années. «Ça chantait beaucoup à la maison», se souvient-il. «Maintenant, je chante tout le temps avec ma fille. C’est beaucoup grâce à la voix que j’ai commencé à écrire des morceaux.»

Puis, le jeune homme – à l’époque «un peu délinquant, un peu dissipé», blague-t-il aujourd’hui –, se découvrit une passion pour la percussion en participant aux Tam-tams du mont Royal. Musicien autodidacte, il apprivoisa ensuite la guitare et le piano.

Galérant de petit boulot en petit boulot, Sagot, alors fleuriste, fit la connaissance de François Lafontaine. Le pianiste, avec qui il se lia d’amitié, l’invita à jouer des congas sur scène aux côtés du groupe Kalembourg. Des cendres de cette formation naquit en 1998 le groupe Karkwa. Le quintette enregistra quatre albums, foula les scènes du Canada et de la France puis devint un des principaux porte-étendard du nouveau rock québécois. Il récolta en outre le prestigieux Prix Polaris, décerné au meilleur album canadien, en 2010. En marge de son travail au sein du groupe, Julien Sagot battit la mesure pour d’autres projets, dont le combo post-rock montréalais Pawa Up First.

Les quelques chansons signées Sagot que comptèrent les albums de Karkwa avaient déjà dévoilé une plume onirique, littéraire ainsi qu’une voix grave, suave et envoûtante. «J’aime raconter des histoires dont l’action se déroule dans des lieux inusités et qui mettent en scène des personnages écorchés allant à la rencontrent leur destin», expliqua-t-il, ajoutant que sa démarche empruntait volontiers au cinéma, pour son incroyable capacité à évoquer des images, des formes, des couleurs, des signes visuels par la musique.

Profitant de la pause que s’accorda Karkwa pour explorer de nouveaux territoires, le percussionniste devenu chanteur se lança dans une phase créatrice bénéfique. «Je cherche avec ce projet à me découvrir davantage», confia-t-il à propos de son premier effort solo, Piano mal, paru en février 2012.

Une série de spectacles suivit la parution de Piano mal. Sagot sélectionna un groupe de musiciens chevronnés avec qui il partageait des atomes crochus pour rendre sur les scènes du Québec l’univers onirique si caractéristique qu’il a su développer au cours des années.

Tandis que la cellule familiale s’agrandit, le multi-instrumentiste continua de composer des textes et des mélodies qui vinrent s’ajouter à un ensemble de matériel déjà assez touffu qu’il accumulait depuis des mois dans ses tiroirs. Affichant une ferme volonté d’explorer les avenues offertes par les musiques électro-acoustiques, Julien Sagot jeta les bases de ce qui allait devenir Valse 333, un deuxième gravé sur étiquette Simone Records dont le lancement est prévu à l’automne 2014.

Que ce soit sur un morceau comme Ficelle —«une chanson qui explore le vécu des paumés dans nos villes qui, étouffés par un système auquel ils ne comprennent rien» — ou bien Les squelettes — «un poème de Jean Sauvegrain sur notre inéluctable fatalité» — Valse 333 porte la marque d’un auteur-compositeur-interprète en pleine possession de ses moyens dont les chansons témoignent d’un profond désir de transcender le réel par la poésie et un imaginaire foisonnant.

http://sagot.ca/

http://sagot.bandcamp.com/

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