Rencontres énergétiques

Dialogues organiques, sonores et visuels

2. 3. 4 NOVEMBRE | 19H30

5 NOVEMBRE | 16H

Temporalité expressive

Axelle Munezero & Marc-André Cossette

30 minutes

Et si des interprètes en danse prenaient le contrôle de la composition musicale et visuelle live ? C’est le défi que se sont lancés Axelle, chorégraphe en danse urbaine et Marc-André, artiste audio-visuel. À l’origine, il y a ces algorithmes capables de générer des sons électroniques selon trois variables : la tension musculaire des interprètes, la position des corps dans l’espace et la vélocité du mouvement. De cette exploration sur la relation mouvement/son naît une nouvelle forme de langage mathématique et profondément organique. Une interactivité presque magique. Sous nos yeux, ce sont les énergies imperceptibles et les relations entre chaque individu qui se matérialisent.

Chorégraphe et interprète Axelle Munezero

Artiste audio-visuel et programmeur Marc-André Cossette

Interprètes Mecdy « Venom » Jean-Pierre, Ricky Saint-Jusna

Conception des éclairages Benoit Larivière

 

L’univers créatif qui est exploré dans la pièce est celui de la danse urbaine et de la musique électronique mélangé à l’univers de l’interactivité technologique. En effet, les mouvements des danseurs contrôlent directement la musique durant la pièce. C’est sur cette base qu’est née Temporalité expressive, la chorégraphie se compose et s’exprime musicalement sur scène. Les trois interprètes ont été choisis pour leur diversité et leur maitrise de la musicalité dans le mouvement afin d’enrichir la recherche mélodique.

Danseuse, chorégraphe et organisatrice d’événements, cela fait déjà 10 ans qu’Axelle Munezero baigne dans le monde la danse urbaine. Elle a collaboré avec beaucoup d’artistes, dont Arcade Fire, Corneille, Poirier, Rime Salmi, et AfrotroniX. Très connue également sur la scène internationale, elle voyage constamment pour donner des formations de waacking (Japon, Australie, Russie, New York, Indonésie). Elle a aussi complété un baccalauréat en Danse contemporaine à l’UQAM en tant que chorégraphe. Avec tous ces outils dans le monde du spectacle, la culture underground de la danse urbaine et le monde des arts, elle tente maintenant de consolider tous ces acquis dans ces nouvelles créations. Axelle s’intéresse beaucoup à la relation entre les arts numériques et la danse et aux possibilités infinies de cette collaboration. Depuis lors inspirée à travailler avec des artistes en médias interactifs, les projets d’Axelle se multiplient.

Marc-André Cossette est un artiste transdisciplinaire qui œuvre à l’intersection de la technologie et des arts vivants. Oscille 3 Temporalité expressive est la troisième création de Marc-André en collaboration avec la danseuse et chorégraphe Axelle Munezero. Il a également collaboré avec Armando Meniccaci, professeur et chercheur au département de danse de l’UQAM, dans la création de pièce chorégraphique et d’installation interactives. En parallèle, Marc-André a réalisé l’univers visuel du chanteur AfrotroniX et réalisé des spectacles locaux et internationaux. Marc-André Cossette détient un baccalauréat en Médias interactifs de l’Université du Québec à Montréal et il est actuellement candidat à la maitrise en recherche-création volet média expérimental à l’UQAM.

Ayant des qualités explosives et énergiques allumées par la forte flamme qui vit à l’intérieur de lui, Mecdy a été inspiré pour devenir un instructeur de danse, chorégraphe, interprète et producteur d’événements. Mecdy «  Venom » Jean-Pierre, qui fait partie du crew Symbiotic Monsters, a pour but de partager sa passion pour la danse à travers le monde. Il a fait partie de la distribution de films de danse (Sur le rythme, Step Up All In, Full Out…). Venom a remporté plusieurs compétitions a travers le monde, dont le Bust-A-Move, Juste Debout USA, et Area51. Non seulement il est un danseur d’élite, mais un incroyable mentor qui encourage la communauté montréalaise de s’épanouir et de grandir.

Passionné par les arts et la musique, Ricky Saint-Jusna est un danseur professionnel spécialisé en danses urbaines (plus particulièrement en Hip Hop). Son parcours débute au Centre de danse Urban-Element en 2007 dans la compagnie 24kOrPür, dirigée par Cindy Goldylocks McAuliffe. Afin de bâtir et d’approfondir ses connaissances  en danse de rue, ce jeune interprète suit de nombreuses formations avec plusieurs spécialistes, autant à Montréal qu’à l’extérieur du Canada (États-Unis, France et Maroc). Il a dansé dans plusieurs pièces tel que Museke (chorégraphiée et dirigée par Axelle Munezero) et 7sins (chorégraphiée et dirigée Cindy McAuliffe). Ricky est aussi chorégraphe pour la jeune troupe Krankyd et tente de partager sa passion et ses connaissances avec ses danseurs, agés entre 13 et 16 ans, dans le but de les former pour qu’ils deviennent à leur tour des professionnels passionnés et dédiés à cette communauté artistique.

En 2009, après 15 ans en informatique, un choix s’impose : continuer dans le même domaine après une mise-à-pied massive ou vivre sa passion dans son métier. Benoit Larivière choisi le chemin de la passion et s’inscrit dans une formation de technicien de scène. À travers les projets, petits et gros, il trouve sa voie dans la conception d’éclairage. 2014 marque le début de collaborations en théâtre et la conception des éclairages des soirées Passerelles 840, du département de danse de l’UQAM. Depuis, il travail avec les compagnies de danse Tentacle Tribe et Ebnfloh, Monstapop, Andrea Pena et la compagnie de théâtre Les écorché vifs.

Mandala no.x

Quantum Collective

30 minutes

Né de la volonté de plonger dans une expérience de création collective et de partager le plaisir de danser, ce quatuor cherche à faire émerger un espace démocratique de la performance. Mandala no.x, c’est une rencontre entre différents styles de mouvements improvisés et de sensibilités d’interprétations, du ballet à la danse contemporaine en passant par la nouvelle gigue. Ce mandala chorégraphique aux airs méditatifs devient l’opportunité de faire naitre des connexions physiques et kinesthésiques. La scène, terrain de jeu elliptique, se transforme en un lieu d’échanges sensibles entre les danseurs, le compositeur et nous, spectateurs. Happés par une force centrifuge, nous sommes invités à entrer dans leur univers, à libérer nos esprits et à laisser nos corps vivre.

Création et interprétation Christine Daigle, Diana Léon, Alessandra Rigano, Paco Ziel

Création Antoine Turmine

Composition musicale et interprétation Tom Jarvis

Conception des éclairages Hugo Dalphond

Cette oeuvre est rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Le Quantum Collective a pour projet la volonté de construire des œuvres en création collective qui invite le spectateur à se (re)questionner sur son rôle dans le devenir de l’œuvre. Sans bousculer ou rendre mal à l’aise le spectateur, il s’agit de lui offrir des opportunités ; de lui offrir un contexte qui permet de rendre visibles ces occasions de tisser des liens, de générer un sens à partir du seul mouvement des corps. Ces opportunités apparaissent dans ces moments imprévisibles et spontanés qui naissent des interactions entre les différents individus, qu’elles soient directes ou indirectes ; physiques ou simplement liées à une connexion d’ordre kinesthésique. Pour y répondre, le groupe a donc dû développer des stratégies et une structure globale d’improvisation afin que chaque artiste puisse s’exprimer librement dans un lieu commun d’expression sensible, où le temps apparaît toujours un peu étiré afin de laisser au spectateur le temps de littéralement entrer dans le mouvement de l’oeuvre.

Originaire du Mexique, Diana Léon a fait ses études en danse classique à l’Estudio de Ballet Tecamachalco puis à l’École Nationale de Ballet de Cuba. Elle perfectionnera par la suite sa formation à travers différents ateliers en danse contemporaine en plus de s’outiller dans différentes techniques d’improvisation en danse. Son expérience l’a menée a travailler comme corps de ballet pour la Compagnie Nationale de Danse du Mexique et elle est désormais interprète chez Les Grands Ballets Canadiens de Montréal. Nourrit par ses propres projets de création de danses, elle maintien une démarche de créatrice en danse, que ce soit seule, à travers sa compagnie Vías, ou avec le collectif de danse Quantum.

Originaire du Mexique, Paco Ziel complète sa formation à l’École Supérieure de Ballet du Québec. En parallèle à ses études, il a la chance de toucher plusieurs techniques du corps tel que le Gaga, la méthode Rubberband, le yoga, le Feldenkrais et la méditation. À sa sortie de l’école, il travaille avec les compagnies Cas Public et Vías en plus de participer à différents projets indépendants. Il est désormais interprète chez RUBBERBANDance Group en plus d’agir à titre de chorégraphe de la jeune relève.

Alessandra Rigano est une interprète professionnel en danse contemporaine. Au cours des dernières années, elle a travaillé auprès de la chorégraphe Sonya Stefan (compagnie Bande Interdite) et a collaboré, entre autre, avec les chorégraphes Virginie Brunelle, Ginette Laurin, Thea Patterson, Wynn Holmes, Susan Gaudreau et Geneviève Dorion-Coupal. En 2015, elle prend part au stage Springboard Danse Montréal, avant de partir avec la compagnie de Théâtre Omnivore au Festival Off d’Avignon (France) pour présenter la pièce Les Troyennes, pour laquelle elle s’est impliquée en tant que chorégraphe et interprète. Alessandra continue à s’investir au sein de projets indépendants en danse contemporaine et commerciale.

Après quinze ans de formation en ballet classique et une formation collégiale en photographie à Montréal, Christine Daigle trouve sa voie dans la danse contemporaine. Elle entame sa formation professionnelle à l’École de danse contemporaine de Montréal d’où elle sort diplômée en 2014. Durant ses études, elle travaille professionnellement comme danseuse dans l’Opéra La damnation de Faust de Robert Lepage (CA). Sa carrière d’interprète débute avec la compagnie O Vertigo (CA) et parallèlement avec plusieurs projets émergents dont COdes des chorégraphes Évelyne Laforest et Rémi Ouellette, ainsi que Mandala du collectif de danse Quantum. Son intérêt de toujours pour le mouvement acrobatique sera nourri et développé par la fondation de la compagnie Ici’bas qui fusionne danse, cirque et arts performatifs. Elle collabore également avec des compagnies de cirque en tant que voltigeuse et danseuse, notamment pour Scintilla de la compagnie Cirqu’en Choc (CH) et Que nous soyons de la metteure en scène Claudel Doucet (CA).

Issu de la danse traditionnelle québécoise, Antoine Turmine est également titulaire, depuis 2014, d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’UQAM, où il poursuit une maîtrise afin de situer et (re)questionner sa lecture du son et du corps. Antoine participe aux activités de la BIGICO, de la compagnie Zogma et du Quantum Collective, et à plusieurs créations indépendantes en danse contemporaine.

Tom Jarvis a commencé en tant que guitariste professionnel au début des années 2000 en travaillant avec des producteurs comme Owen Morris (Oasis, The Verve, Electronic), Andy Green (New Order) et Jagz Kooner (Two Lone Swordsmen, Primal Scream). Il a fait partie des groupes Révérend et les Makers et Pachyderme. Plusieurs de ses compositions ont été utilisées dans le cadre de documentaires et longs métrages présentés lors de festivals internationaux et à la télévision britannique. Son implication dans les arts de la scène et de la performance fait partie intégrante de sa carrière à travers des commandes pour la danse (Sadlers Wells, Londres) et plusieurs défilés de mode (Semaine de la mode de Montréal, London Fashion Week).

Hugo Dalphond collabore en tant qu’éclairagiste et scénographe sur différents projets en théâtre et en danse. Il s’intéresse particulièrement aux contextes de création permettant le brouillage des frontières disciplinaires et l’expérimentation. En parallèle à ces projets collaboratifs, il interroge la synergie des corps, de l’espace et de la lumière dans l’élaboration d’espaces scénographiques immersifs : T’aurais pas dû…(2013), On ne peut fixer ni le soleil ni la mort (2013), Dispositif scénographique (2014), Refuge et Idoles (2015), Dispositif immersif de fumée (2015). C’est principalement en modulant les modes de perception du spectateur, qu’il fonde ces espaces englobants, destinés à l’affirmation d’une expérience sensorielle alternative basée sur des rapports de proximité, d’intuition et d’affectivité.