N’ayez craintes, fans de Megadeth : le titre du plus récent opus, Endgame, ne laisse pas présager la fin du groupe! Et ce, même si la chanson How the Story Ends pourrait sembler appuyer cette théorie.
Au contraire, il faut comprendre le titre de l'album au sens de «boucler la boucle», et c’est précisément ce que l’album accomplit au niveau du contenu.
Au contraire, il faut comprendre le titre de l'album au sens de «boucler la boucle», et c’est précisément ce que l’album accomplit au niveau du contenu.
Si Metallica tente depuis plusieurs années d’incorporer une sonorité plus nu metal à son approche éprouvée, Megadeth sonne encore et toujours comme le bon vieux groupe qui s’est monté une légion de fans vers la fin des années 1980, malgré la virée plus commerciale du groupe dans la décennie 90.
Les solos endiablés de l’introduction Dialect Chaos en font foi, tout comme les pièces Bite the Hand, Endgame et l’endiablée Head Crusher. Megadeth dispose des ingrédients et ne cherche pas réinventer la recette mais s’applique plutôt à l’appliquer avec tact.
Seule exception du lot, The Hardest Part of Letting Go… Sealed With a Kiss propose une trame musicale un peu plus hors norme (pour une formation comme Megadeth, du moins) avec des arrangements de corde intéressantes en introduction et une dynamique plus moderne.
Les mêmes bémols
Les mêmes bémols
La voix du chanteur et grand manitou Dave Mustane laisse encore et toujours place à la discussion, mais les habitués ont déjà tranché à ce sujet. Idem pour les textes : «44 minutes», qui se veut une chanson engagée, est presque gênante, alors que «Bodies» n’accomplit rien qui vaille.
Souvent appuyées sur des figures de style usées à la corde, les paroles ne sont que des prétextes pour ajouter une mélodie vocale sur le fond de riffs dominants, en attendant le prochain solo de guitare frénétique.
Rien de très nouveau, donc, mais l’efficacité de l’exécution plaira sans doute aux inconditionnels.
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