Critique | Social Distortion au Métropolis de Montréal


Mardi, 23 octobre 2012 22h02 par Sorstu.ca

Mardi 23 octobre 2012 – Métropolis (Montréal)


Le légendaire groupe punk rock Social Distortion était de retour à Montréal, mardi soir, pour un concert au Métropolis. Bien qu’ils n’aient plus rien à prouver, les quatre musiciens de la banlieue d’Anaheim ont une fois de plus démontré que Social D. a encore le rock dans les veines.


« You’re doing a great job so far! And your job, by the way, is to have a great time! »


Le chanteur et guitariste Mike Ness. Photo par Catherine Rosa


En une phrase (un peu cliché, avouons-le), le chanteur et guitariste Mike Ness résumait bien l’esprit de la soirée. Le mot d’ordre: le plaisir brut par voie de bon vieux rock’n'roll grisant.


Après plus de 30 ans de carrière, Social Distortion a donné. Ness et ses compères (qui se sont greffés à la formation en cours de route) n’ont plus rien à prouver, ni à réinventer.


Les fans connaissent la valeur du groupe: l’énergie, la simplicité, la sincérité de leur approche en font encore et toujours une valeur sure.


Mardi soir, Social Distortion a bien démontré les quelques facettes de son vaste répertoire. Les bons vieux titres punk (1945, Machine Gun Blues, Sweet & Lowdown ou encore Don’t Drag Me Down au rappel) côtoient le rockabilly (All I Can Do Is Cry), le rock’n'roll (Far Behind), du country électrique (Sick Boy) et même un blues rock bien senti (Black Magic).


La formation californienne enchaîne tous ces genres musicaux avec le même son de guitares saturé, qui provient des doigts de Mike Ness et de son acolyte Jonny « 2 Bags » Wickersham.


Le guitariste Jonny Wickersham. Photo par Catherine Rosa


Brent Harding, lui, alterne de la basse électrique à la contrebasse, au gré des titres interprétés, pendant que David Hidalgo Jr. (qui avait précédemment joué avec Suicidal Tendencies et The Drips) bat la cadence avec vigueur.


Au rappel, Social Distortion entonne également une chanson tirée d’un album solo de Ness (Company C, qui ne figurait que sur la version vinyle de Cheating At Solitaire, lancé 1999), ainsi que l’incontournable relecture punk de Ring Of Fire, de Johnny Cash.


Vétérans accomplis, Social Distortion ne cherche plus de midi à quatorze heures pour épater la galerie. Le charisme de Ness et le dynamisme de la bande suffisent à permettre au vaste répertoire du band de briller.



Photos en vrac

(par Catherine Rosa)



 


 


Grille de chansons

All I Can Do Is Cry

Far Behind

Bad Luck

Highway 101

1945

Sick Boy

Machine Gun Blues

Cold Feelings

Bakersfield

Sweet & Lowdown

Ball & Chain

Dear Lover


Rappel

Pleasure Seeker

Black Magic

Company C (chanson de Mike Ness)

Don’t Drag Me Down

Ring Of Fire (Reprise de Johnny Cash)


Source: Sorstu.ca