Samedi 1er août 2009 - Parc Jean-Drapeau (Montréal)
On ne pouvait pas souhaiter mieux pour la première journée du festival Osheaga. Le soleil puis la lune sans le moindre nuage, le temps doux, les feux d’artifices de la Ronde bien en vue et bien entendu, une pléiade de bons concerts. Clôturée par un spectacle sans faille de Coldplay, la première moitié d’Osheaga s’est avérée être un grand succès.
On ne pouvait pas souhaiter mieux pour la première journée du festival Osheaga. Le soleil puis la lune sans le moindre nuage, le temps doux, les feux d’artifices de la Ronde bien en vue et bien entendu, une pléiade de bons concerts. Clôturée par un spectacle sans faille de Coldplay, la première moitié d’Osheaga s’est avérée être un grand succès.
Le groupe britannique en a mis plein la vue avec ses 90 minutes de prestation, présentant la presque totalité de son plus récent album Viva La Vida or Death and all His Friends, sans oublier les classiques The Scientist, Clocks et Yellow.
Chris Martin et sa bande ont fait preuve d’une énergie contagieuse, offrant une prestation électrisante qui ne sera pas oubliée de ci-tôt.
La courte visite au milieu de la foule (où on avait préparé une mini-scène) pour quelques versions acoustiques a aidé à bien ponctuer le concert, offrant un moment un peu plus «intime» malgré l’imposante foule réunie.
(critique complète du concert de Coldplay à venir lundi)
The Roots en feu, Elbow éblouissant
Il faut dire que la table avait été mise comme il se doit par la formation hip-hop aux accents funk et jazz The Roots. Le MC Black Thought et ses valeureux musiciens (qui, rappelons-le, servent de band maison à Jimmy Fallon au Late Night Show) ont emporté la foule dans une session endiablée de plus de 80 minutes, pratiquement sans pause. Un véritable concert marathon.
The Roots a servi plusieurs extraits de son plus récent album Rising Down, quelques titres peu familiers (un aperçu du nouvel album à venir?) sans oublier de servir leur succès The Seed 2.0 ainsi qu’un medley de chansons aussi diverses que Iron Man (de Black Sabbath), Heartbreaker (Led Zeppelin) et Sweet Child O’ Mine, avec un solo de guitare divin de Captain Kirk Douglas.
Le batteur Questlove et le percussionniste F. Knuckles se sont également permis plusieurs duos rhytmés, alors que Damon "Tuba Gooding Jr." Bryson a ajouté une présence et un son unique à l’ensemble avec son soubassophone (un immense tuba) ... et ses quelques pas de danse!
Plus tôt en début de soirée, la formation Elbow avait également ébloui les miliers d’adeptes et de curieux avec ses sublimes compositions franchement bien rendues. Accompagné de cuivres et de quelques violons, la bande a rendu l’atmosphère délicat de son univers musical avec brio.
Le charismatique chanteur Guy Garvey tenait véritablement la foule dans la paume de sa main.
Jason Mraz a également servi plusieurs de ses chansons tendrement enjouées, au grand plaisir de ces dames. Son succès I’m Yours n’a pas manqué de faire craquer les demoiselles, tout comme sa version bon enfant de Three Little Birds de Bob Marley.
Dans un registre plus rock’n’roll, la formation Eagles of Death Metal a secoué bien des tympans, tout juste après que Caracol ait réussit une opération charme (bilingue) pas évidente, en raison des nombreux pépins techniques.
Une première journée fort agréable, en somme, pour les nombreux mélomanes qui se sont massés au Parc Jean-Drapeau en cette superbe journée d’été.
Et maintenant, la deuxième journée d’Osheaga avec Beast, The Ting Tings, Vampire Weekend, Rufus Wainwright, The Decemberists, ArcticMonkeys, Yeah Yeah Yeahs et bien d’autres… sous la pluie!